Agriculture bas-carbone : les Vingt-sept s’accordent sur les grands principes, mais pas encore sur les détails
Le ministre français de l’Agriculture Julien Denormandie accueillait du 6 au 8 février à Strasbourg ses homologues européens pour les convaincre de l’intérêt de l’agriculture bas-carbone pour les agriculteurs européens. Sur le principe, les Vingt-sept sont unanimes, ils soutiennent la reconnaissance de ces pratiques qui pourront être économiquement valorisées sous forme de crédits carbone. Mais c’est sur la mise en œuvre concrète du dispositif que certains ministres se posent des questions en termes de complexité administrative, de financement ou solidité des méthodes de certification. La France veut faire adopter des conclusions par les ministres en mars ou avril pour donner des orientations à la Commission européenne qui prépare des propositions pour la fin de l’année.
À l’issue des trois jours de réunion informelle des ministres de l’Agriculture de l’UE à Strasbourg et dans ses environs, Julien Denormandie s’est félicité de « l’intérêt unanime des États membres » de l’UE pour la question de la séquestration du carbone dans les sols et sa valorisation économique sous forme de crédit carbone.