Pac : échec des négociations qui butent sur l’ambition environnementale
Les négociateurs des trois institutions européennes ont constaté le 28 mai après trois journées d’intenses négociations leur incapacité à conclure un accord politique sur la future Pac. Les discussions techniques vont reprendre en vue de finaliser les pourparlers avant la fin du mois de juin. C’est, sans surprise, l’architecture verte qui constitue le point le plus dur de la négociation. Le Parlement européen soutenu par la Commission européenne a des exigences auxquelles les ministres de l’Agriculture des Vingt-sept refusent de répondre. Sur la question des éco-régimes, les négociateurs semblent pourtant proches d’un compromis. Ils pourraient tomber d’accord sur une enveloppe de 25 % des fonds du premier pilier à leur réserver dès 2023. Mais ce sont les exemptions et flexibilités demandées par les États membres qui bloquent. Et d’autres dossiers doivent encore être réglés, en particulier les paiements redistributifs vers les plus petites exploitations ou encore la conditionnalité sociale.
Après plus de trois jours de négociations, les institutions européennes ne sont pas parvenues à trouver un accord sur la future Pac. Le 28 mai, ils n’ont pu que constater leurs divergences et se sont donné rendez-vous pour une nouvelle session de pourparlers en juin, probablement les 28 et 29, date à laquelle un nouveau Conseil Agriculture est prévu. Au fil des trois journées de discussions de ce « jumbo trilogue » les négociateurs ont tenté peu à peu de rapprocher leurs positions.