Transport animal : la Cour des comptes de l’UE propose de « monétiser » le bien-être
L’exploitation, par les producteurs de viande de l’UE, des différences de coûts entre les États membres conduit à des trajets de transport d’animaux longs et au cours desquels le bien-être animal n’est pas pris en compte. Partant de ce constat, la Cour des comptes de l’UE suggère à la Commission européenne des recommandations, notamment de mettre en place une tarification de la souffrance animale pour forcer les opérateurs à prendre des mesures.
Les coûts du transport d’animaux ne représentent qu’une faible part du prix de détail de la viande, ce qui pousse « agriculteurs et producteurs de viande à exploiter les différences de coûts (de production, d’abattage…) entre les régions pour gagner en rentabilité », constate dans une analyse publiée le 17 avril la Cour des comptes de l’UE. Or, plus d’un trajet sur trois excède huit heures et les normes en matière de bien-être animal ne sont pas toujours respectées.