Cycle de Doha
La Pac serait en mesure d’absorber un accord à l’OMC, mais...
La Pac actuelle est « globalement prête à absorber » les disciplines imposées par un possible accord à l’issue du cycle de Doha, mais elle risque de ne pas être en mesure de « couvrir suffisamment » les risques liés à l’évolution des prix en cas de difficultés de marché et d’éviter « des impacts sérieux sur les secteurs les plus vulnérables ». Telle est la conclusion d’une étude commanditée par le Parlement européen selon laquelle les disciplines résultant d’un éventuel compromis à l’OMC pourraient, de plus, ne laisser que des « marges de manœuvres limitées » à l’UE pour apporter des changements à la Pac.
Réalisée par la cabinet Gide Loyrette Nouel et présentée le 1er septembre à la commission de l’agriculture du Parlement européen, une étude dressant « L’inventaire des négociations agricoles de l’OMC après l’échec des pourparlers de 2008 » souligne que la Pac « s’est nettement orientée sur le marché » et qu’ « il serait très difficile, compte tenu à la fois des disciplines de Doha et de la position de plusieurs Etats membres en faveur d’une “Pac light”, de vraiment revenir en arrière ».