Les agriculteurs prêts au défi climatique s'ils sont soutenus
« Nous prendrons des mesures pour encourager les bonnes pratiques et les scientifiques » face au changement climatique, a déclaré le Premier ministre français le 4 décembre, clôturant la conférence organisée par l'Organisation mondiale des agriculteurs et le Comité des organisations des agriculteurs de l'UE. Il s'est ainsi fait l'écho du consensus qui s'est dessiné, pour plus de budgets de recherche, d'accompagnement des agriculteurs et moins de freins réglementaires. Mais pour ceux-ci, relever le défi climatique implique d'être soutenu par la puissance publique.
Estimant que l'agriculture est à la fois « victime et solution » pour le dérèglement climatique, Manuel Valls a désigné trois chantiers sur lesquels il compte avancer : stimuler la recherche-développement pour mettre au point des solutions, accroître le stockage du carbone dans le sol par l'élevage à l'herbe, enfin, tendre vers l'autonomie fourragère par une moindre dépendance au soja importé des Amériques, dont la production participe à la déforestation. À ce propos, le Premier ministre a appelé à un « plan protéines plus global » que celui qui existe actuellement.
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