NBT : la rapporteure du Parlement européen veut plus de souplesse
Des réticences vis-à-vis de la proposition de la Commission européenne sur les nouvelles techniques de sélection génomiques (NBT) se sont exprimées, mais dans le projet de position qu’elle prépare pour la commission de l’Environnement du Parlement européen, la Suédoise Jessica Polfjärd (droite) prend un tout autre parti : elle souhaite encore alléger les règles, notamment pour le secteur bio.
Dans le projet de position qu’elle a préparé pour la commission de l’Environnement du Parlement européen sur les nouvelles techniques de sélection génomique, l’eurodéputée suédoise Jessica Polfjärd (droite), responsable du dossier, estime que les plantes issues des NBT dites "de catégorie 1" devraient pouvoir être utilisées en agriculture biologique, contrairement à ce que prévoit la Commission européenne. La Commission européenne propose en effet de classer les plantes modifiées par des techniques de mutagenèse ciblée ou de cisgénèse, en deux catégories.