Un commissaire à la Santé et au bien-être animal contesté
Critiqué pour ses positions conservatrices, le commissaire désigné à la Santé et au bien-être animal, Olivér Várhelyi, va devoir passer par une séance de rattrapage à l’écrit avant d’espérer obtenir la validation du Parlement européen. Lors de son audition le 6 novembre, il a insisté sur la nécessité de préserver la compétitivité des agriculteurs lorsqu’il s’agira d’avancer sur des sujets comme les pesticides ou le bien-être animal. Sur les nouvelles techniques génomiques et la viande cellulaire, il se montre très prudent, estimant qu’il faut laisser la possibilité aux États membres d’en interdire l’usage s’ils le souhaitent.
C’était prévu, son nom étant le plus contesté de la liste des commissaires désignés pour siéger au sein de prochain exécutif bruxellois, le Parlement européen n’a pas validé la nomination du Hongrois Olivér Várhelyi, qui brigue le portefeuille de la Santé et du Bien-être animal.