Une étude pointe les limites du tout-bio face au changement climatique
En partant de l’exemple de l’Angleterre et du Pays de Galles, une étude publiée dans la revue Nature met en évidence une augmentation des émissions de gaz à effet de serre induite par une conversion intégrale des terres à l’agriculture biologique.
Dans une communication publiée le 22 octobre par la revue scientifique Nature, des chercheurs se sont penchés sur les effets d’une conversion intégrale de l’Angleterre et du Pays de Galles à l’agriculture biologique. En utilisant un modèle mathématique, les scientifiques estiment que la perte de production agricole pourrait atteindre 40 %, « en raison de rendements réduits et de la nécessité d’introduire des prairies temporaires dans les rotations ».
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