Élevage : les conséquences d’une réduction de la densité dans l’UE
Si l’UE réduisait sa densité d’animaux d’élevage et les répartissait de manière plus homogène sur son territoire, la production animale mais aussi végétale serait assez fortement revue à la baisse avec pour conséquence une hausse des prix, montre une analyse de la Commission européenne. Mais l’impact environnemental de l’agriculture européenne reculerait, lui aussi, fortement.
Rééquilibrer la répartition du cheptel européen dans le territoire de l’UE afin de favoriser une consommation locale de viande et rapprocher les cultures végétales (qui ont besoin d’engrais organiques) des productions animales (consommatrices de fourrages). L’idée est défendue par certains. Dans son rapport annuel sur les perspectives agricoles de l’UE, la Commission européenne a étudié, via un exercice théorique, les conséquences d’une telle décision pour l’agriculture européenne.