Négociations de l’OMC
Appel de Peter Mandelson à Barack Obama
Le sommet du G-20 (pays développés et émergents) prévu le 2 avril à Londres devrait donner une impulsion pour la relance des négociations de l’OMC, estime-t-on à la Commission européenne. Un signal qui pourra être politiquement utile s’il est suivi de progrès concrets, ce qui n’avait pas été le cas de l’initiative prise lors du premier sommet des principaux pays développés et émergents consacré le 15 novembre à Washington aux marchés financiers et à l’économie mondiale
. « La réalité qui attend le président Obama est que le cycle de Doha ne peut pas maintenant être bouclé sans une nouvelle impulsion des Etats-Unis », considère pour sa part Peter Mandelson, l’ancien commissaire européen au commerce.
Aujourd’hui secrétaire d’Etat britannique chargé des entreprises, Peter Mandelson écrit dans le Wall Street Journal du 13 janvier que « le leadership américain sera le facteur décisif pour un accord » à l’OMC.
« Les positions de négociation restent globalement identiques à ce qu’elles étaient quand les négociations ont échoué en juillet », constate aujourd’hui celui qui, commissaire européen au commerce de 2004 à 2008, était l’un des moteurs du cycle de Doha.