Crise alimentaire
La communauté internationale commence à réagir
La communauté internationale est à la recherche de moyens financiers, mais aussi de solutions structurelles, pour enrayer la crise alimentaire provoquée par la flambée des prix. Un sommet de la FAO, en juin, puis celui du G-8, le mois suivant, tenteront d’apporter de premières réponses. Pour l’heure, la réflexion part dans plusieurs sens : revoir les programmes de subventions agricoles des pays développés, éviter un retour au protectionnisme, conclure enfin les négociations de l’OMC, réorienter les interventions du FMI et de la Banque mondiale, s’interroger sur les responsabilités des grands groupes agro-alimentaires.
Le premier ministre japonais, Yasuo Fukuda, a exprimé le souhait, dans des lettres adressées au secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, et au président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, que la crise alimentaire soit l’un des thèmes abordés en juillet lors du sommet du G-8 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Italie, Japon, Russie), dont il exerce la présidence.