Négociations de l’OMC
Le plus dur reste à faire
« Hong Kong a laissé le travail difficile pour 2006 », a estimé le secrétaire américain à l’agriculture, Mike Johanns, après l’accord de la conférence ministérielle de l’OMC en décembre, qui a pu être obtenu en grande partie grâce à l’engagement conditionnel de l’UE de supprimer ses subventions à l’exportation d’ici fin 2013
. En d’autres termes, les Européens restent sous pression pour la reprise des négociations en janvier. À Paris, le président Jacques Chirac a d’ailleurs demandé « à tous les ministres » du gouvernement français de « rester mobilisés et vigilants, notamment sur l’accès des pays tiers au marché agricole européen, cœur de la préférence communautaire ».
« Nous avons besoin de mouvements de la part de l’Union européenne », a assuré M. Johanns. Celle-ci « détient réellement la clef du succès futur de ce cycle de négociations. Il faut qu’elle bouge sur l’accès au marché», a insisté le secrétaire américain à l’agriculture.