Pandémie de grippe
Les experts de l’UE appellent à la rigueur quant à la sécurité des élevages
Si les restrictions au commerce du porc imposées par de nombreux pays dans le monde apparaissent être « injustifiées » à leurs yeux, les vétérinaires de l’UE n’en considèrent pas moins que les éleveurs de la Communauté doivent se prémunir contre toute infection virale de leurs installations. De son côté, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) multiplie les pressions sur l’Organisation mondiale pour la santé animale (OIE) pour que la grippe porcine soit ajoutée à la liste des maladies à déclaration obligatoire. Quant aux professionnels, ils se félicitent d’avoir obtenu de l’OMS qu’elle baptise le nouveau virus « A/H1N1 » sans aucune référence aux porcs.
La découverte d’un cas de transmission du nouveau virus de la grippe A/H1N1, de l’homme vers des porcs, au Canada, « ne remet pas en cause les déclarations sur l’absence de risques liés à la consommation de viande de porc », ont rassuré, le 5 mai, les experts vétérinaires de l’UE. Cependant, « le rôle des porcs dans l’épidémie de grippe H1N1 n’est pas encore élucidé et doit encore être étudié par la communauté scientifique ».