OMC
Une « fenêtre de tir » début 2004 pour relancer les négociations
Sans surprise, le Conseil général de l’OMC, réuni les 15 et 16 décembre à Genève, n’est pas parvenu à un accord sur la relance du cycle de négociations de Doha, laissant passer la date butoir arrêtée il y a trois mois lors de la Conférence ministérielle ratée de Cancun (Mexique)
. Il a seulement convenu de réactiver les huit groupes thématiques qui avaient été mis sur pied pour ces pourparlers, dont celui sur l’agriculture. Cette reprise des travaux devrait avoir lieu en février, une fois que des nouveaux présidents auront été nommés à la tête de chacun de ces comités. « Je pense que nous avons devant nous en début d’année prochaine une fenêtre de tir qui pourrait nous permettre de progresser davantage », a estimé le directeur général de l’organisation, Supachai Panitchpakdi, tout en regrettant l’absence de « véritable négociation » jusqu’à présent. « Les divergences restent larges », a-t-il reconnu. Les retards à répétition accumulés depuis le lancement du cycle de Doha éloignent la perspective d’un bouclage à la date prévue du 31 décembre 2004.
À propos de l’agriculture, Carlos Perez del Castillo, le président du Conseil général de l’OMC, a estimé que « l’engagement d’éliminer toute forme de subvention à l’exportation est un passage obligatoire pour que ces négociations réussissent ». Il a néanmoins reconnu que « certains membres peuvent difficilement prendre un tel engagement à l’heure actuelle ».