Vient de paraître
Alain Minc contre l’autre pensée unique
Il y a la pensée unique que tout le monde connaît, celle qui prône l’ouverture des marchés et la dérégulation. Et puis il y a l’autre pensée unique, celle que fustige Alain Minc dans son dernier ouvrage, Epître à nos nouveaux maîtres. C’est celle « des rentiers de l’antimondialisme », des « zélotes des ONG » (Organisations non gouvernementales) ou encore « des névrosés de l’anti-américanisme » selon ses propres termes. Un nouveau politiquement correct qui envahit les médias et les faiseurs d’opinion, prenant le pas, souvent, sur la première pensée unique. L’auteur de La Mondialisation heureuse, dans un ouvrage écrit avec fougue et, souvent, avec talent, met en garde son lecteur devant ce nouveau conformisme.
Alain Minc se déchaîne. Le polémiste fait sauter le couvercle d’une marmite où l’on sentait bouillir un grand ras-le-bol contre la nouvelle pensée dominante dans les médias et têtes pensantes, sinon dans les faits. Après avoir été l’un des défenseurs d’une pensée unique tempérée, sociale-démocrate, prônant un libéralisme tempéré, le voici qui s’attaque à la pensée unique adverse.