Traçabilité
Les Britanniques mettent au point un marqueur d’OGM
L’institut national de botanique (NIAB), situé à Cambridge, vient de mettre au point une technique de marquage des produits OGM. Une technique simple, selon le magazine scientifique New Scientist qui a révélé l’information, se fondant sur l’introduction au sein de l’ADN d’une séquence commune à tous les OGM mais ne codant pas une protéine. Elle n’aurait donc aucun impact sur les qualités de la plante. Un simple test ADN permettrait de reconnaître la présence d’un OGM.
L’intérêt de cette technique est multiple, tant pour les industries alimentaires que pour le non alimentaire. D’abord la simplicité de la technique de reconnaissance. Dans l’article consacré à cette innovation qui vient d’être brevetée, le New Scientist explique que jusqu’à présent, pour identifier un OGM il faut connaître la séquence que l’on recherche. Autrement dit, il faut connaître une partie de la technologie en cause. Or, les producteurs d’OGM renâclent à révéler leurs technologies afin de préserver leurs secrets de fabrication.