Focus Tunisie
L'indépendance des syndicats agricoles tunisiens à l'épreuve
Les résultats des élections législatives tunisiennes, connus le 29 octobre, placent le parti séculier Nidaa Tounès en tête. Après moults promesses non tenues, le syndicat agricole minoritaire tunisien espère enfin être reconnu par le futur gouvernement.
«EN Tunisie, la pluralité syndicale a du mal à être acceptée », relate Karim Douad, co-fondateur et vice-président du Synagri, syndicat minoritaire agricole, seule alternative au syndicat majoritaire agricole historique, l'Utap (1). Ce dernier existe depuis des de nombreuses années. « Il est financé par les pouvoirs publics. C'est le ministère des Affaires sociales qui finance », poursuit cet éleveur de tarentaises qui souligne que son syndicat ne touche aucune aide du gouvernement.
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