La restauration collective encore loin des objectifs d’Egalim
C’était il y a trois ans. La première loi Egalim avait instauré un horizon de 50 % de produits de qualité ou durables dont 20 % de produits bio dans les approvisionnements de la restauration collective publique, ainsi que les cantines scolaires et les institutions de santé privées. Les établissements avaient jusqu’au 1er janvier 2022 pour y parvenir. Et malgré des progrès conséquents, le secteur est encore loin d’être dans les clous. La restauration hospitalière reste à la traîne, au-dessous des 5 % selon les professionnels. La restauration scolaire serait le meilleur élève, autour de 25-30 %, et souvent 50 % si le critère « local » pouvait être appliqué. Des résultats en deçà des objectifs mais beaucoup plus dynamiques qu’en restauration commerciale (restaurants, bars, fast-food), dont les achats de produits sous signes de qualités sont encore marginaux.
Trois ans après l’adoption de la première loi Egalim, l’heure est au bilan. En 2018, ce texte phare du gouvernement d’Édouard Philippe avait fixé un objectif aux approvisionnements de la restauration collective publique, des cantines scolaires et des établissements de santé privés : atteindre 50 % de produits durables ou de qualité (Label Rouge, AOC/AOP, STG, HVE, produits « fermiers », commerce équitable) dont 20 % de bio.
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