OGM
Accord international pour faciliter les échanges de produits faiblement contaminés
Les pays membres du Codex alimentarius sont parvenus fin septembre à un accord destiné à faciliter le commerce des produits agricoles et agroalimentaires faiblement contaminés par des organismes génétiquement modifiés (OGM). Cet accord, négocié au Japon depuis plusieurs mois, devrait être validé officiellement en juillet prochain, le temps pour la FAO de mettre en place ce qui en constitue la pierre angulaire : une base de données regroupant l’ensemble des OGM autorisés sur la planète et des études scientifiques pour chacun d’eux.
De plus en plus d’importateurs, européens en particulier, trouvent dans les cargaisons qu’ils achètent des traces d’OGM qui ne sont pas encore autorisés dans leur pays, mais qui le sont là où ils ont acheté leur marchandise. C’est pour éviter de bloquer systématiquement ces lots – ce qui crée des problèmes notamment à l’industrie des aliments pour animaux – que les Etats membres du Codex alimentarius ont entamé des négociations, il y a plus d’un an.