Azote : les légumineuses, alternative « partielle » aux engrais
Les intrants azotés, qu’ils soient minéraux, issus de ressources non renouvelables, ou organiques, sont de plus en plus remis en question en raison de la lutte contre le changement climatique. À quel point l’intégration de légumineuses dans les rotations, constitue-t-elle une alternative ? Éléments de réponses avec Jérôme Labreuche, ingénieur agronome chez Arvalis.
Les légumineuses sont-elles une alternative crédible aux autres engrais azotés ?
En partie. Il y a des cultures avec de faibles besoins en azote, comme le tournesol, sur lesquelles on aura facilement la possibilité de s’en passer. Par contre, concernant d’autres cultures à plus forts besoins, comme le maïs ou du blé, cela va être forcément plus compliqué. Les couverts de légumineuses peuvent fournir jusqu’à 40 kg d’azote par hectare à une orge de printemps suivante. Pour un maïs, cela peut même atteindre au maximum 100-120 kg, car le cycle est plus long.
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