Grippe aviaire
Bruxelles appelle à une surveillance renforcée mais refuse la surenchère
Les experts vétérinaires de l’UE, réunis le 25 août à Bruxelles, ont appelé les États membres à une « vigilance renforcée » envers les oiseaux migrateurs, considérés comme les principaux vecteurs potentiels de la grippe aviaire qui frappe l’Asie et la Russie. Mais à ce stade une interdiction générale de l’élevage en plein air, comme l’ont décrétée les Pays-Bas, n’a pas été considérée comme proportionnelle au risque actuel de diffusion du virus H5N1, transmissible à l’homme. La FAO, pour sa part, a demandé le 31 août à la communauté internationale de lutter davantage contre la grippe aviaire à la source, c’est-à-dire chez les volailles, plutôt que de consacrer « des sommes considérables » à la recherche de vaccins ou d’anti-viraux pour les humains.
La Commission européenne a annoncé son intention de débloquer des crédits pour faciliter et accroître la surveillance dans l’UE. Un budget de 1,2 million d’euros est disponible à cet effet jusqu’à la fin de l’année.