Réglementation
Bruxelles propose des autorisations d'importation à la carte
Après les autorisations de mise en culture, Bruxelles propose de renationaliser celles pour les importations d'OGM à destination de l'alimentation humaine et animale. Un dispositif qui semble très compliqué à rendre compatible avec les règles du marché intérieur et du commerce international et qui ne répond pas vraiment aux engagements de Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, de mettre plus de démocratie dans le processus d'autorisation des plantes génétiquement modifiées.
La Commission européenne a, comme prévu, proposé le 22 avril de laisser plus de liberté aux États membres pour restreindre ou interdire l'utilisation des OGM dans l'alimentation humaine et animale (1). Chaque pays pourrait donc décider d'interdire sur son territoire une variété transgénique ayant été autorisée au niveau européen. Le même dispositif vient d'entrer en vigueur, début avril, pour la culture d'OGM (2).