Vin
Bruxelles va intervenir pour réduire l’excédent
Le Comité de gestion de l’UE doit se réunir le 7 juin sous la présidence de la Commission européenne en vue de procéder à l’ouverture de la distillation de crise afin d’éponger les excédents sur le marché du vin dans l’Union. Le paiement de 4 euros par degré hecto demandé par la France pour la distillation de 2 millions d’hl de vins de qualité est jugé excessif par Bruxelles.
La Commission va répondre favorablement à la demande de la France, de l’Italie, de la Grèce et de l’Espagne d’ouvrir la distillation de crise afin d’absorber une partie des quantités de vins qui déséquilibrent le marché communautaire. Toutefois, la France, indique-t-on de sources communautaires, pourrait obtenir une rémunération pour ses viticulteurs comparable à celle de l’an dernier, soit 3,3 euros par degré hecto – un montant assez éloigné des 4 euros par degré hecto réclamés par Paris.