Philippe Le Coz, président de la commission porcine de la SNGTV
Castration des porcelets : une anesthésie « sera toujours complexe »
Pour les éleveurs qui continueront de castrer les porcelets, l’anesthésie restera un geste par essence « complexe », prévient Philippe Le Coz, de la Société nationale des groupements techniques vétérinaires. Cet été, les instances vétérinaires proposeront au ministère un protocole de prise en charge de la douleur, qui n’a pas vocation à être généralisable.
Quel regard les vétérinaires portent-ils globalement sur l’acte de castration des porcelets ?
Comme le reste de la société, le sentiment des vétérinaires a évolué ces dernières années, notamment en fonction de leur génération. Les praticiens deviennent de plus en plus sensibles à la prise en charge des actes douloureux en élevage. En ce qui me concerne, cela fait quarante ans que je fais ce métier, j’ai toujours travaillé avec des éleveurs qui faisaient de la castration à vif.
Mots-clés