Changement climatique: le viticulteur français plutôt enclin à rester sur son terroir
Face au changement climatique et à ses effets attendus d'ici 2050, les viticulteurs français seraient plutôt enclins à innover pour rester sur leur terroir qu’à investir dans d’autres régions moins sèches ou plus fraîches comme la Bretagne, observent deux chercheurs français qui ont présenté leurs résultats au congrès de la Confédération nationale des AOC viticoles (Cnaoc), qui s’est tenu le 26 avril à Calvi (Corse).
Le congrès de Cnaoc a approfondi un sujet déjà évoqué à FranceAgriMer (voir précédent numéro d’Agra Presse Hebdo, page 38) et qui le sera encore à FranceAgriMer en juillet, celui de quatre scénarios pour la viticulture en 2050. Dans le scénario conservateur, le secteur innove un peu mais sur les mêmes bases qu’actuellement et subit les attaques des politiques restreignant les boissons alcoolisées. Dans le scénario libéral, il est dominé par l’aval et la nature même du vin est transformée par des assembleurs de vins internationaux.
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