Climat : difficiles discussions sur le secteur agricole et forestier
La mise en œuvre concrète des engagements européens de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030 pour les secteurs diffus dont fait partie l’agriculture promet des débats intenses au sein du Conseil des ministres de l’environnement des Vingt-huit. Lors d’un premier échange le 17 octobre, les flexibilités offertes par le secteur de l’affectation des sols, du changement d’affectation des sols et de la foresterie ont été vivement discutées, chacun souhaitant en tirer le meilleur parti.
L’UE a ratifié l’accord de Paris sur le climat et la plupart des États membres sont en train de finaliser le processus au niveau national. Il s’agit maintenant de mettre en œuvre concrètement ces engagements. La Commission européenne a présenté en juillet des propositions sur le partage des efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre et la manière d’intégrer le secteur de l’affectation des sols, du changement d’affectation des sols et de la foresterie (LULUCF) dans le cadre climat-énergie 2030 (1).