Crise avicole
D. de Villepin promet que « la solidarité nationale jouera autant qu’il le faudra »
« La gravité de la situation a été prise en compte par le Premier ministre », a déclaré le président de la FNSEA Jean-Michel Lemétayer à l’issue d’une rencontre le 10 mars, de la filière avicole, ainsi que des distributeurs, consommateurs et restaurateurs, avec Dominique de Villepin : « Il nous a assuré que la solidarité nationale jouera autant qu’il le faudra. » Le Premier ministre a également envoyé Nicolas Forissier, délégué interministériel à l’agroalimentaire, à la rencontre des pays qui ont imposé un embargo sur les volailles françaises pour tenter d’assouplir leur position. Par ailleurs, le 14 mars commençait le plan d’abattage de 950 000 volailles dans la zone de protection autour de l’exploitation atteinte par le virus dans l’Ain.
Parlant de « mobilisation générale », le Premier ministre aurait promis qu’une nouvelle évaluation des dégâts économiques provoqués par la baisse de consommation de volailles sera réalisée fin mars. Selon ses résultats, l’État pourrait aller au-delà des 63 millions d’euros déjà débloqués, tant pour les éleveurs (25 millions) que pour les entreprises (30 millions). Le gouvernement et la filière sont plutôt encouragés par le fait que la consommation semble reprendre de la vigueur.