Déficit hydrique : le BRGM vigilant mais pas alarmiste
Alors que le milieu agricole commence à s’inquiéter du manque d’eau, le BRGM (Bureau de Recherches géologiques et minières) relativise : au 1er avril, les nappes souterraines étaient effectivement en déficit hydrique, mais la majorité d’entre elles continuaient à se remplir.
« À défaut d’être normale, la situation n’est pas extrêmement critique », a affirmé Philippe Vigouroux, hydrogéologue au BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), le 20 avril en conférence de presse. Il faut être « vigilant », estime le BRGM. Car au 1er avril, moins de la moitié des nappes (46 % des 260 points étudiés) affichaient un niveau d’eau « moyen ou plus haut que la moyenne » ; ce taux était de 76 % en 2016.