Céréales et oléagineux
Des marchés toujours très tendus
Que ce soit en blé, en colza ou en soja, les tensions restent vives sur les marchés. Le mini-krach boursier de la mi-janvier n’a pas eu de réelle incidence sur les cours. La fin de campagne de commercialisation sera plus que jamais placée sous le contrôle du « weather market ».
«Il suffit d’une petite contraction de la production ou d’une baisse des stocks pour provoquer un chamboulement dans les prix », a expliqué Pierre Béhal, du service des marchés de l’OniGC (Office national interprofessionnel des grandes cultures), le 6 février lors du congrès de l’OPG (Organisation des producteurs de grains). Il faut dire que la baisse des stocks disponibles chez les principaux exportateurs place le marché sous haute tension depuis le début de la campagne.