En difficulté, la filière blé dur attend toujours l’aide de l’État
La filière blé dur rappelle à l’État ses promesses de l’an dernier, sous peine de voir la poursuite de sa décroissance. Des projets ont été initiés, mais ils sont désormais menacés. Les assolements français ainsi que la production sont en recul depuis des années, et s’approchent d’un seuil critique.
La Journée blé dur organisée par Arvalis le 6 février à Aix-en-Provence a été l’occasion pour Benoît Piètrement, président d’Intercéréales, d’alerter sur « la forte mobilisation de notre filière et de ses entreprises, qui doit faire écho à une concrétisation urgente du soutien des pouvoirs publics ». Ce dernier fait notamment référence aux 11 M€ que l’État a promis lors de la signature du Plan de souveraineté blé dur au Salon de l’agriculture en février 2024. Ceci afin de stopper la baisse nationale des surfaces, qui dure depuis des années.
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