Réforme de l’équarrissage
Entre satisfaction et vigilance des professionnels
Le service public de l’équarrissage (SPE) devrait se recentrer très prochainement sur les animaux morts en exploitations. Les entreprises pourront contractualiser directement avec leurs équarrisseurs. Le Syndicat des industries françaises des coproduits animaux (Sifco) estime être en accord avec ce projet de dispositif, qui devrait voir le jour à l’automne, mais appelle à la vigilance des pouvoirs publics. En revanche, le Sniv pousse « un cri d’alarme » et ne comprend pas pourquoi les entreprises devraient continuer à payer pour la collecte et l’élimination des animaux en exploitations.
« Le service public de l’équarrissage (SPE) devrait se recentrer sur les animaux trouvés morts dans les exploitations agricoles », a annoncé Jacques Brulhet, responsable de la commission de réflexion sur l’équarrissage au ministère de l’agriculture, lors de l’assemblée générale du Syndicat des industries françaises des coproduits animaux (Sifco) le 16 juin. « A l’automne, un décret devrait permettre la sortie des abattoirs du SPE et la contractualisation avec les équarrisseurs », a-t-il ajouté.