Éthanol : des droits de douane face au risque d’importations à bas prix
La filière du bioéthanol demande des mesures de sauvegarde pour que, dès la fin du confinement, la reprise de la consommation d’éthanol à travers l’essence ne se fasse pas à partir des importations à prix cassés. Des opérateurs américains et brésiliens en surstock guettent la moindre reprise de la demande pour faire de la place dans leurs bacs.
Le débouché de l’éthanol dans l’UE est saturé, mais cela n’empêche pas un risque d’importations massives. Pour « empêcher une crise après la crise », la filière du bioéthanol alerte, dans un communiqué publié le 6 avril, sur un risque d’importations à bas prix de nature à porter atteinte à son industrie, et demande aux autorités européennes de mettre en place des mesures de sauvegarde. La filière est représentée par l’AGPB (producteurs de blé), l’AGPM (producteurs de maïs), la CGB (betteraviers) et le SNPAA (producteurs d’alcool).
Mots-clés