Agrafil du 11 janvier 2024
Commandée par Jean Castex à la sortie du Varenne de l'eau en 2022, l’Office français de la biodiversité (OFB) et l’Inrae ont finalisé leur étude visant à établir une méthode d'évaluation des conséquences des prélèvements sur les écosystèmes aquatiques. Pour rappel, le gouvernement s’était engagé à déterminer cette méthodologie «d’ici fin 2022» pour fixer les volumes prélevables en hautes eaux, avant de connaître un important retard. Dans ses conclusions, l’étude propose notamment de conserver...
À la suite des nouvelles inondations survenues en Hauts-de-France, le fonds d’urgence doté de 10 millions d’euros mis en place fin 2023 pour accompagner les éleveurs est abondé de «5 millions d’euros supplémentaires» afin de soutenir également le maraîchage, annonce le ministère de l’Agriculture dans un communiqué le 10 janvier. Cette aide sera limitée au seul plafond de minimis de 20 000 €, et non plus à 5000 €. Au début de la semaine prochaine, le Comité national de gestion des risques en...
À l'occasion de sa conférence de presse de rentrée le 10 janvier, la FNSEA a reproché aux pouvoirs publics un manque de concertation locale et une définition géographique trop large dans le cadre de l'élaboration de la BCAE n°2 relative à la protection des zones humides (conditionnalité de la Pac). Prévue initialement pour le 1er janvier 2024, l'entrée en vigueur de cette nouvelle mesure a été retardée d'un an, en vertu d'un récent arrêté du ministère de l'Agriculture. Selon la FNSEA, de...
Le ministère de la Transition écologique a soumis à consultation jusqu'au 30 janvier son projet de plan national d'actions (PNA) en faveur des plantes messicoles (inféodées aux milieux agricoles) pour la période 2024-2033. Autrefois appelés plans de restauration, les PNA ont été créés en 1996, et une première version dédiée aux plantes messicoles a été mise en œuvre de 2012 à 2019. Comme le précédent, ce plan n'apporte pas d'évolution réglementaire, et vise globalement à améliorer les...
Dans une étude publiée le 10 janvier par le Centre d'études et de prospective (CEP) du ministère de l'Agriculture, deux chercheuses de l'Inrae et du CNRS estiment que la plus-value environnementale apportée par les dispositifs de compensation écologique est «faible» sur les parcelles agricoles. Les chercheurs ont étudié une vingtaine de projets conduits dans six régions, et interrogé 95 acteurs «à compétences foncières, écologiques et agricoles». Elles relèvent notamment que ces dispositifs...