Agrafil du 2 novembre 2022
Pour garantir l’accessibilité des engrais dans le contexte de la guerre en Ukraine, la Commission européenne appelle les États membres à garantir l'accès continu au gaz naturel pour les producteurs d'engrais en cas de rationnement, au moyen de leurs plans d'urgence nationaux. Une piste incluse dans une première version de sa stratégie sur les engrais attendue le 9 novembre, à laquelle Agra Europe a eu accès le 30 octobre. Bruxelles encourage les Vingt-sept à utiliser le cadre temporaire de crise...
Le Centre de coordination conjointe (JCC), chargé de l'accord international sur les exportations de céréales ukrainiennes en mer Noire, a annoncé le 1er novembre la suspension de tous les mouvements de cargos le lendemain. Avant cette annonce, trois cargos chargés de céréales avaient quitté les ports ukrainiens le 1er novembre, et une douzaine la veille. Lors d'un entretien téléphonique avec M. Erdogan le 1er novembre, Vladimir Poutine a jugé «nécessaire» d'obtenir de Kiev des «garanties réelles...
La préfecture des Deux-Sèvres a prolongé jusqu'au 2 novembre l'interdiction de manifester autour de Sainte-Soline, où doit reprendre le chantier d'une retenue agricole contestée, théâtre d'une manifestation et d'affrontements le 29 octobre (voir l'Agrafil du 31 octobre). Après un rassemblement de plusieurs milliers de personnes le week-end dernier, quelque 300 opposants occupaient encore, le 31 octobre au matin, un champ prêté dans les environs par un agriculteur opposé à ce projet dédié à l...
Pour faire face aux conséquences de l’envolée des prix de l’énergie dans le contexte de la guerre en Ukraine, la Commission européenne a décidé le 28 octobre de prolonger d’un an, jusqu’au 31 décembre 2023, le cadre temporaire de crise sur les aides d’État. Cette révision «donne aux États membres plus de souplesse pour mettre en place des régimes de soutien adaptés, en continuant à encourager la transition écologique, tout en maintenant des garde-fous pour que les aides restent ciblées et...
Le Conseil d’État a invalidé, le 31 octobre, la possibilité de recourir à des tirs non létaux pour effrayer les ours bruns des Pyrénées, rapportent nos confrères de l’AFP. La plus haute juridiction administrative estime que cette méthode n’est pas suffisamment encadrée pour les femelles gestantes et leurs oursons. Elle annule par conséquent l’article 4 de l’arrêté du 31 mai 2021 permettant la mise en place de mesures d’effarouchement de l’ours brun dans le massif à titre expérimental, afin de...