Agrafil du 2 septembre 2024
D’après nos confrères de Contexte, le Premier ministre aurait fixé, dans sa lettre plafond envoyée le 20 août, une baisse des crédits de la planification écologique dans le budget 2025 du ministère de l’Agriculture. Le programme 149 (compétitivité et durabilité de l’agriculture) pourrait perdre 635 millions d’euros (M€) en autorisations d’engagement (-25%), et 246 M€ en crédits de paiement (-10%). Cette baisse intervient après une hausse de plus de 1 Md€ pour le budget 2024 de la Rue de Varenne...
Lors d’un déplacement en Saône-et-Loire le 30 août, Marc Fesneau a annoncé «le lancement par l’État d’un dispositif de vaccination volontaire» contre la maladie hémorragique épizootique (MHE), qui frappe les bovins français depuis septembre 2023. D’après un communiqué, les pouvoirs publics vont commander deux millions de doses, ce qui permettra de vacciner un million d’animaux. La vaccination pourra commencer «à la deuxième quinzaine de septembre», a précisé le ministre de l’Agriculture, après...
Face à la progression du sérotype 3 de la fièvre catarrhale ovine (FCO-3), «j’ai décidé d’élargir la zone concernée par la mise à disposition gratuite du vaccin», a annoncé le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau, lors d’un déplacement en Saône-et-Loire le 30 août. En plus des six régions déjà visées depuis le 12 août*, les éleveurs de 23 nouveaux départements pourront accéder gratuitement à des vaccins s’ils souhaitent protéger leurs ovins ou bovins: il s’agit des régions Auvergne-Rhône-Alpes...
«On va se substituer à [la] commande privée» de vaccins contre la FCO-8 (fièvre catarrhale ovine de sérotype 8), qui «a été défaillante», a indiqué le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau le 30 août, lors d’un déplacement en Saône-et-Loire. Pour ce sérotype de la maladie, c’est aux éleveurs et organisations professionnelles de payer et commander les doses. En pleine flambée de FCO-8 dans le sud de la France, le vaccin Syvazul (pour ovins) est en rupture. «Force est de constater que les...
Le rendement moyen des pommes de terre de conservation devrait s’établir à 45,5 t/ha cette année, indique l’UNPT (producteurs de pommes de terre, FNSEA) dans un communiqué le 28 août. Un chiffre «en droite ligne avec la moyenne décennale», malgré les mauvaises conditions climatiques. La campagne culturale qui s’achève avait démarré, à l’automne 2023, sous des pluies incessantes qui ont provoqué «jusqu'à un mois et demi» de retard dans les plantations, puis une pression «accrue» des maladies...