Agrafil du 25 janvier 2023
La Commission européenne a présenté le 24 janvier une version révisée de son initiative sur les pollinisateurs adoptée en 2018, visant à inverser le déclin des pollinisateurs (abeilles, papillons, syrphes) d'ici à 2030. Par rapport à la première version qui avait été critiquée pour ses nombreuses lacunes, cette nouvelle stratégie prévoit de renforcer le système de surveillance global des populations de pollinisateurs en vue d’élaborer un réseau de corridors écologiques pour les pollinisateurs...
Interpellé à l'Assemblée par trois députés de départements betteraviers le 24 janvier lors des questions au gouvernement, Marc Fesneau a détaillé les mesures envisagées par le gouvernement pour faire face à la jaunisse. «La responsabilité, c’est de détailler ce que nous allons faire […] pour donner de la visibilité à la filière». À court terme, pour 2023, la décision de la Cour de justice de l’Union européenne impose «de garantir aux planteurs qu’ils puissent être couverts intégralement des...
La confirmation par Marc Fesneau de l’impossibilité d’accorder une nouvelle dérogation aux semences enrobées de néonicotinoïdes pour 2023 a donné lieu à des réactions contrastées. «C’est une immense déception pour toute notre filière qui plonge les betteraviers dans un grand désarroi», regrette le président de la CGB Franck Sander dans un communiqué du 23 janvier. Dénonçant le «risque d’importation», la CGB rappelle au passage que «la catastrophe sanitaire de 2020 est toujours dans les esprits...
La Codar (commission chargée de l’orientation et du développement des assurances garantissant les dommages causés aux récoltes) a donné un avis favorable au projet de décret relatif au groupement de coréassurance (pool), rapportent plusieurs sources concordantes le 24 janvier. Le projet de texte, qu’Agra Presse a pu consulter, précise deux grands aspects du pool. Le projet de décret fixe d'abord les conditions à remplir pour que la convention de constitution du groupement soit agréée par l’Etat...
Quatre éleveurs du Pays basque ont été condamnés le 24 janvier à 5.000 euros d'amende avec sursis par le tribunal de Bayonne pour s'être frauduleusement procuré des antibiotiques auprès d'un vétérinaire en Espagne et les avoir administrés eux-mêmes à leurs animaux. Ces éleveurs de brebis et de vaches avaient pris pour habitude de se fournir en médicaments dans le pays voisin, grâce à des ordonnances délivrées à la demande par un praticien espagnol. Des substances vendues beaucoup moins cher en...