Agrafil du 6 septembre 2024
Dans un communiqué paru le 5 septembre, l'Élysée annonce que le président de la République a nommé Michel Barnier comme Premier ministre. L'ancien député de Savoie est bien connu du monde agricole pour avoir été ministre de l'Agriculture de François Fillon de 2007 à 2009. Sous son mandat, il a négocié le bilan de santé de la Pac et sa déclinaison française, ainsi que l'application du Grenelle de l'environnement et l'interdiction des OGM (lire son bilan dans nos colonnes en 2009). Lors du bilan...
Réagissant à la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre, la FNSEA, les JA et la Confédération paysanne ont demandé des mesures rapides, rappelant les crises en cours (sanitaires, récoltes), les dossiers en cours (LOA) et les mobilisations du début d'année. FNSEA et JA demandent, dans un communiqué que l'agriculture soit placée «dans les priorités immédiates» du gouvernement, appelant le Premier ministre à «se saisir au plus vite» de son projet de loi «Entreprendre en agriculture», pr...
La nomination de Michel Barnier comme Premier ministre, le 5 septembre, devra être l'occasion de replacer «l'écologie au cœur de l'action gouvernementale» et de rouvrir des «dossiers urgents» comme le plan d'adaptation au changement climatique ou la stratégie bas carbone, selon des ONG environnementales. L'arrivée à Matignon de Michel Barnier, ministre de l'Environnement de 1993 à 1995, «doit tourner la page des errements du gouvernement Attal, marqué par un affaiblissement des engagements en...
Face à la récolte historiquement basse de blé français, les producteurs de l'AGPB (FNSEA) ont demandé, à l'occasion d'une conférence de presse le 5 septembre, la mise en œuvre «en urgence» de prêts garantis par l'État (PGE). C'est la mesure «la plus significative» des dix présentées au gouvernement visant à aider les céréaliculteurs à passer le cap. Le syndicat évalue les pertes des céréaliers à plus de 3 milliards d'euros; il estime en effet le rendement de l'année à 62 q/ha, le coût de revient...
«La collecte laitière pourrait baisser» en raison de la multiplication des cas de fièvre catarrhale ovine (FCO) et de maladie hémorragique épizootique (MHE) dans les élevages de ruminants, a expliqué le président de la Coopération laitière Pascal Le Brun en conférence de presse, le 5 septembre. «La baisse de production est de 5 à 25% dans les troupeaux touchés par la FCO-3», précise-t-il, en s’appuyant sur les remontées de terrain au sein du réseau de coopératives. «Au-delà de la baisse de...