Agrafil du 9 août 2024
Vingt-deux suspicions de fièvre catarrhale ovine (FCO) de sérotype 3 ont été détectées dans le département du Nord, a indiqué la préfecture à l'AFP, le 8 août, au lendemain de l'annonce d'un premier cas en France de ce sérotype potentiellement mortel pour les moutons. «À chaque suspicion (...), un vétérinaire se déplace. Des prélèvements et des analyses sont effectués», ajoute la préfecture, qui souligne qu'«en cas de contamination, l'animal doit être isolé et désinsectisé». Selon les...
À l'occasion de la conférence Prognosfruit, qui se tient du 7 au 9 août à Budapest (Hongrie), l'Association mondiale des pommes et des poires (WAPA) a annoncé une baisse de la production de pommes dans l’Union européenne (UE) pour la saison 2024-2025. Elle devrait ainsi diminuer de 11,3% par rapport à l’année dernière, pour atteindre un total de 10,2 Mt. «La récolte de cette année est également inférieure de 13,6% à la moyenne des trois années précédentes», souligne la WAPA dans un communiqué du...
Il est «de plus en plus probable» que 2024 sera l’année la plus chaude jamais enregistrée, selon l’observatoire européen du changement climatique Copernicus. La série de 13 records mensuels consécutifs de chaleur à la surface de la Terre «a pris fin, mais seulement d’un cheveu», souligne Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus, auprès de l’AFP. Au cours du mois de juillet, la température moyenne à la surface du globe a été de 16,91°C, soit seulement...
Avec 48,3 millions de tonnes (Mt), la récolte de pommes de terre dans l’UE a connu une légère hausse en 2023, en comparaison avec les 47,5 Mt produites en 2022. C’est le principal constat que fait l'office statistique de l'Union européenne, Eurostat, dans un article publié le 8 août. Avec 11,6 Mt et 24% de la récolte du Vieux continent, l’Allemagne est le chef de file de la production européenne de pommes de terre. La France, avec 8,6 Mt et 17,9% de la production, arrive en deuxième position...
D’après une étude de l’université de Wageningen (Pays-Bas), parue en juillet dans la revue Pathogens, la probabilité que des volailles élevées en bâtiments soient infectées par l’influenza aviaire via les excréments de l’avifaune sauvage serait «extrêmement basse». Vu le nombre d’élevages néerlandais et la durée de la saison à risque, une telle contamination aurait lieu, en moyenne, «environ une fois tous les 455 ans». Même dans les pires conditions possibles (en termes de souches virales, d...