Grains : les huiles végétales, principales victimes du coronavirus
De tous les marchés céréaliers et oléagineux, c’est du côté des huiles que les conséquences du coronavirus sont les plus fortes en termes de prix, souligne le cabinet d’études agroéconomiques Tallage. Les cours du colza enregistrent ainsi une forte baisse. À l’opposé, le blé tendre efface pratiquement ses pertes.
« L’impact du coronavirus est nettement plus marqué pour les huiles végétales, qui subissent aussi la chute des cours du pétrole », observe Andrée Defoix, la présidente de Tallage-Stratégie Grains. Avec les mesures de confinement, les modes de consommation changent. Cela pénalise les huiles végétales dont la demande s’est beaucoup développée grâce aux pays émergents : plus le niveau de vie augmente, plus la population se nourrit hors domicile où les repas sont plus riches en huile. L’expansion du coronavirus freine cette tendance.