L'« altération forcée », une autre voie agricole de captage de CO2
La technique d'« altération forcée » de roche recèle un potentiel important de séquestration du CO2, considèrent des chercheurs américains et britanniques. L’idée – encore au stade de concept ou de test – est d’accélérer la dégradation de roches siliceuses riches en calcium ou magnésium, comme le basalte, en les épandant sous forme broyée sur des terres agricoles.
Dans une étude parue le 14 août dans la revue scientifique Earth’s Future, les chercheurs de l’université Yale (États-Unis) ont estimé pour la première fois la quantité de CO2 pouvant être séquestrée à travers le monde grâce aux techniques d'« altération forcée » de roche. Résultat : ces procédés méconnus coûtent certes cher, mais recèlent un potentiel important de séquestration, et auraient besoin du secteur agricole.