La compensation écologique avance à tâtons
Les députés ont planché le 27 janvier autour d’une table ronde sur la compensation écologique. Si les avis divergent sur la manière de faire, une certitude rassemble : quantifier et rationaliser la destruction de l’environnement va prendre du temps.
« Comment la nature, très complexe, peut être transformée en des unités réduites bien identifiées que l’on peut vendre et acheter et qui seraient substituables d’un lieu à l’autre ? », a interrogé l’historien Christophe Bonneuil, du CNRS, au cours d’une table ronde organisée par l’Assemblée nationale, le 27 janvier. Spécialisé dans la sociologie des sciences et des techniques, il rappelle que le travail sur la compensation écologique a commencé dans les années soixante-dix aux États-Unis. Du chemin a été parcouru, certes.