Lait
La contractualisation imaginée par la coopération laitière
Dans un document de travail, la FNCL (Fédération nationale de la coopération laitière) définit les contours de ce qui pourrait être la contractualisation entre les producteurs et leur laiterie après l’abandon des quotas. Ce projet de règlement intérieur comporte différentes options que les coopératives devront choisir. Il prévoit ainsi trois volumes distincts, un système de prix différenciés et de nouvelles primes. Les prix seraient fixés sur décision du conseil d’administration « selon les conditions du marché du lait ». Au mieux, l’interprofession aurait un rôle consultatif. Le conseil d’administration pourrait « s’inspirer des indicateurs du Cniel » dans la fixation du prix.
Une contractualisation « réussie » ne peut passer que par l’élaboration d’un « cadre global interprofessionnel pour tracer les limites et les contours de cette contractualisation ». Elle doit aussi être le fruit de « nombreux débats entre les entreprises et leurs producteurs pour que chacun d’eux s’approprie la problématique ». Telles sont les conditions mises au succès de la contractualisation par Dominique Chargé, secrétaire général de la FNCL en charge de la réflexion sur la contractualisation en « avertissement » du document.