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La dépendance du blé dur à l’azote, principal frein à sa durabilité
Le blé dur, céréale exclusivement destinée à l’alimentation humaine, est particulièrement gourmand en azote pour atteindre un niveau de protéines satisfaisant pour les fabricants de pâtes et de semoules. Un réel frein à la durabilité de la filière en raison de la forte consommation d’énergie de l’azote agricole. Pour améliorer la durabilité de la filière blé dur et répondre aux exigences réglementaires en matière d’environnement, l’ensemble des parties prenantes du secteur s’est associé autour de la « plateforme blé dur » pilotée par l’Inra et Arvalis. Un outil nouveau, lancé en janvier 2013, détaillé lors d’une conférence organisée par l’Inra au Salon international de l’agriculture le 26 février.
«Le blé dur est la seule grande culture exclusivement dédiée à l’alimentation humaine et oriente ses évolutions vers les attentes des consommateurs », a indiqué Joel Abecassis de l’Inra de Montpellier, le 26 février lors d’une conférence au Salon international de l’agriculture (Sia) sur le thème « éco conception innovante pur une filière blé dur durable ». Pour répondre aux attentes de durabilité des consommateurs, une « plateforme blé dur », pilotée par l’Inra et Arvalis en collaboration avec l’ensemble de la filière, a été mise en place début janvier.
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