Agriculture biologique
La filière demande une législation pour l’échange des semences
Les agriculteurs biologiques veulent pouvoir échanger légalement leurs semences issues de variétés anciennes ou de variétés qu’ils auraient eux-mêmes sélectionnées. Il faudrait pour cela que la France transpose en droit français une directive européenne. Pour l’instant, l’Etat français traîne des pieds, et, selon le réseau Sauvons les semences paysannes, cherche à gagner du temps.
Actuellement, la réglementation française est telle qu’un agriculteur n’a pas le droit d’échanger des semences d’une variété qui n’est pas inscrite au « catalogue officiel » français ou européen. Or, pour les agriculteurs biologiques ou les pépiniéristes, ces échanges sont indispensables s’ils veulent sélectionner des variétés adaptées à leur terroir ou améliorer la qualité gustative de leurs produits. Ainsi, des variétés de blé rustiques disparues du catalogue permettent de produire un pain toléré par les personnes allergiques au gluten.