La forêt s’étend en surface mais devient vulnérable, selon l’Inra
La forêt française ne cesse de s’étendre en surface depuis 1830, elle peut devenir plus productive qu’auparavant, mais elle devient sujette aux dépérissements, a indiqué l’Inra lors d’une rencontre avec la presse le 7 juin sur son centre de Champenoux, près de Nancy. Si l’action de l’homme sur la forêt n’est pas toujours négative, elle se traduit souvent par une perte de diversité, et par la progression de parasites dangereux pour la forêt.
La surface de la forêt française est passée de 8 à 16 millions d’hectares depuis 1830. Elle a augmenté de plus de 50 000 hectares par an ces dernières années. Les terres sur lesquelles la forêt a gagné sont principalement des terres agricoles, et parmi elles, surtout les landes et pâtures, a indiqué Jean-Luc Dupouey, chercheur en écologie forestière à l’Inra de Nancy. Point positif, l’agriculture a laissé des sols plus fertiles : ce sont souvent des sols épierrés, labourés et fertilisés.