Procédure d’autorisation
La France dénonce la « désinvolture » de Bruxelles sur les OGM
« Pas question de troquer la subsidiarité contre l’absolue exigence d’un rehaussement des expertises » : c’est ainsi que, par la voix de son ministre de l’Environnement, Jean-Louis Borloo, la France a voulu dénoncer la « désinvolture » de la Commission européenne sur le dossier des OGM, alors que celle-ci s’apprête à proposer de laisser aux pays membres de l’UE la liberté de restreindre ou interdire les cultures transgéniques autorisées au niveau communautaire. Une « subsidiarité » que Paris, soutenu dans sa démarche par neuf autres Etats membres, ne refuse pas a priori.
Engageant un débat lors de la réunion du 11 juin à Luxembourg des ministres de l’Environnement de l’UE, la France a rappelé que, dans des conclusions adoptées en décembre 2008, ceux-ci avaient invité la Commission européenne à travailler sur une série de questions relatives aux OGM, notamment la révision de la procédure d’analyse du risque appliquée par l’Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa).