La luzerne déshydratée vise les futurs PSE
La filière de la luzerne déshydratée table sur la mise au point des paiements pour services environnementaux (PSE) pour franchir le cap difficile qu’elle connaîtra ces prochaines années, a indiqué Coop de France Déshydratation lors d’une rencontre avec la presse le 18 juin. En tant qu’industrie consommatrice d’énergie, elle entre pleinement dans la mécanique des quotas de CO2, qui sont de plus en plus coûteux.
La filière de la luzerne déshydratée doit tenir le coup pendant les prochaines années, qui s’annoncent difficiles. Tant qu’elle ne sera pas passée aux 100 % de biomasse comme énergie pour la déshydratation, elle sera soumise aux quotas de CO2. Or, ils sont de moins en moins gratuits et de plus en plus chers, car le prix de la tonne de CO2 augmente. Ces coûts accrus se répercutent sur la tonne de luzerne déshydratée. Le renchérissement pourrait atteindre 10 à 15 € la tonne à partir de 2025, si la tonne de CO2 est de 40 € (voir encadré).
Mots-clés