Réforme OCM viticole
La viticulture française veut faire bloc face à la Commission
À l’approche de la présentation de la réforme de l’organisation commune du marché (OCM) viticole, la filière française s’est arrêtée sur un positionnement commun. La profession pose un certain nombre de conditions à la réforme, s’opposant, entre autres, à la libéralisation des plantations et à la disparition des aides à la distillation de crise. Le texte devrait servir de base aux négociations qui vont bientôt démarrer entre le ministère de l’Agriculture et Bruxelles.
La filière viticole française, réunie dans le cadre du conseil de direction spécialisé de Viniflhor le 23 mai en marge de « la London Wine Fair », s’est accordée autour d’une déclaration commune vis-à-vis de la réforme de l’OCM. Ce conseil, présidé par Jérome Despey, est composé de représentants du négoce et de la production (vignerons indépendants, coopératives viticoles, CNAOC…). Le 4 juillet prochain sera présenté le projet de réforme de l’OCM viticole, mais déjà un certain nombre de propositions sont connues, notamment la volonté de libéraliser totalement le marché.