Lutte contre le réchauffement climatique
L’accord de Copenhague, un « premier pas » au mieux
« Cet accord est mieux que rien du tout, mais il s’agit du premier pas réalisé dans un processus très important », a commenté le 19 décembre le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, à l’issue de la Conférence de l’Onu sur le climat qui avait débuté le 7 décembre. Qualifié de « désastre » par le président du Conseil environnement de l’UE, le ministre suédois Andreas Carlgren, cet « accord », qui ne contient aucun objectif contraignant de réduction des émissions de gaz à effet de serre, pourrait être renforcé lors de nouveaux pourparlers prévus fin 2010 à Mexico. Il a été finalisé lors d’une concertation entre les dirigeants américain, chinois, indien, brésilien et sud-africain. Les représentants de l’UE l’ont accepté du bout des lèvres.
L’accord de Copenhague reconnaît la nécessité de limiter à 2 degrés la hausse des températures d’ici 2050 par rapport aux niveaux pré-industriels. En annexe, deux tableaux – vides à ce stade – sont censés lister d’une part les engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés d’ici à 2020, d’autre part les engagements des pays en développement en matière d’atténuation du réchauffement climatique.