L’agriculture bio, autre victime de la guerre en Ukraine
En plus des dizaines de milliers de morts, et des millions de déplacés, la guerre en Ukraine a aussi porté un coup d’arrêt au développement de la jeune filière biologique dans le pays. Alors que la guerre illustre les dépendances du conventionnel sur les pesticides et les intrants, les organisations bio veulent croire à un après-guerre plus écologique.
« Après la guerre, il y aura de nouvelles opportunités, et le modèle agricole intensif devra changer. » À la cité du vin de Bordeaux, en marge du congrès européen de la bio, Kateryna Shor, coordinatrice de l’association internationale Ifoam en Ukraine, veut croire à de meilleurs lendemains. Mais pour l’heure, la guerre continue dans son pays, et l’agriculture biologique n’est pas épargnée par tous les maux qui touchent les producteurs conventionnels.
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